Si la présence d'objets en fer dès l'âge du bronze peut surprendre, leur origine est encore plus extraordinaire : leur métal provient de météorites. Le phénomène était connu, mais jusqu'à présent la communauté scientifique ne parvenait pas à déterminer si cela concernait la majorité des objets en fer de l'époque, ou seulement quelques exceptions. Albert Jambon, dans le cadre de ses travaux menés à l'Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (CNRS/UPMC/IRD/Muséum national d'Histoire naturelle)1, a montré que le fer utilisé à l'âge du bronze est systématiquement météoritique, puis a expliqué la disparition de cette pratique à l'âge du fer. Ses travaux sont publiés dans l'édition de décembre 2017 de la revue Journal of Archaeological Science. Albert Jambon travaille également en association avec le laboratoire Géoazur (CNRS/Université Nice Sophia Antipolis/Observatoire de la Côte d'Azur/IRD).
Alors que la meilleure mesure du Principe d’équivalence n’avait pas été dépassée depuis 10 ans, les premiers résultats du satellite MICROSCOPE du CNES, équipé des accéléromètres de l’ONERA, permettent de faire aujourd’hui 10 fois mieux. Ils démontrent, avec une précision inégalée, soit 2.10-14, que les corps tombent dans le vide avec la même accélération. Le principe d’équivalence demeurant à ce stade inébranlable, il s’agit rien de moins que d’une nouvelle confirmation de la Relativité générale proposée par Albert Einstein il y a plus d’un siècle.
Les astronomes utilisant l'instrument MUSE sur le Very Large Telescope de l'ESO au Chili ont mené le sondage spectroscopique le plus profond jamais réalisé. Ils se sont concentrés sur le champ ultra-profond de Hubble, mesurant les distances et les propriétés de 1600 galaxies très faibles dont 72 nouvelles galaxies qui n’avaient jamais été détectées auparavant, même par le télescope spatial Hubble. Ce jeu de données révolutionnaire a déjà donné lieu à dix articles scientifiques publiés dans un numéro spécial d'Astronomy & Astrophysics par l'équipe MUSE HUDF Survey, dirigée par Roland Bacon du Centre de recherche astrophysique de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS de Lyon, France) et dont David Mary du laboratoire Lagrange (CNRS-OCA-Université de Nice Sophia Antipolis) fait partie.
L'European Southern Observatory (ESO) a choisi comme «Image de la semaine», l'astéroïde Hébé. Il s'agit d'un résultat d'un programme d'observation des astéroïdes avec SPHERE. Or l'Observatoire de la Côte d'Azur et l'UMR Lagrange sont très impliqués à la fois sur l'instrument SPHERE et dans les observations scientifiques qu'il permet. Benoit Carry, astronome adjoint, Marco Delbo, chercheur CNRS, ainsi que Jonathan Grice, doctorant en co-tutelle UMR Lagrange/Open University à Londres, ont notamment travaillé sur cette observation de l'astéroïde Hébé et la modélisation de sa forme 3D. L'équipe était menée par Michaël Marsset de la Queen's University Belfast.
L'astéroïde géocroiseur 2014 JO25, qui a frôlé la Terre à 1.8 millions de km le 19 avril 2017, a été filmé par le télescope Ouest de C2PU, sur le site d'observation du plateau de Calern, dans la nuit du 20 avril. Le mouvement est accéléré 230 fois. © OCA-C2PU.
Nomination de la nouvelle équipe de direction de l'UMR Géoazur et du nouveau directeur de l'UMR Artémis à compter du 1er janvier 2017, pour la période du contrat de contractualisation restant à courir.
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Le Prix Olivier Chesneau 2015 a été attribué à Julien Milli pour ses réalisations impressionnantes dans le domaine de la haute résolution angulaire et de la haute imagerie de contraste des disques faibles autour des étoiles brillantes. Créé par l’European Southern Observatory (ESO) et l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA), le prix est décerné en l’honneur du regretté Olivier Chesneau, l’un des membres les plus actifs et prolifiques de la communauté de l’interférométrie optique. Julien Milli est le premier lauréat de ce prix.
Le jury a été particulièrement impressionné par la profonde compréhension de Julien des différentes techniques d’optique adaptatives et sa capacité à utiliser ses connaissances pour extraire les meilleures informations scientifiques à partir des instruments NACO et SPHERE. Son expertise dans l’étude de la structure des disques protoplanétaires (disque de gaz et de poussière qui environne une jeune étoile où sont susceptibles de se former des planètes) est désormais largement reconnue et a été importante pour le début du succès de l’exploitation scientifique de SPHERE. Sa productivité scientifique et sa large collaboration dans un domaine aussi difficile a également été trouvé remarquable.
Julien Milli a achevé sa thèse de doctorat à l’Université Joseph Fourier de Grenoble, en France, en septembre 2014. Son travail sur l’imagerie des débris de disques avec les instruments NACO et SPHERE sur le Very Large Telescope (VLT) de l’ESO a été réalisé avec une bourse d’études de l’ESO sous la direction de D. Mawet (ESO / Caltech, Pasadena, USA) et D. Mouillet (Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, France). Julien a maintenant obtenu une bourse de recherche postdoctorale à l’ESO, en observant régulièrement avec SPHERE pour poursuivre son travail sur la formation du système planétaire et l’imagerie haute résolution.
Un prix scientifique en hommage à Olivier Chesneau
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Olivier Chesneau (1972-2014) était un astronome de talent qui a été animé et passionné par ses recherches. Il a mené un travail pionnier en utilisant l’interférométrie à longue base dans le visible et l’infrarouge.Ses résultats les plus importants comprennent l’étude des environnements proches de l’hypergéante Eta Carinae et d’autres étoiles massives, la première détection directe de disque dans les nébuleuses planétaires, la recherche de preuves d’éjections bipolaires de poussière par les novas peu après l’éruption, et la découverte de la plus grande hypergéante jaune dans la voie Lactée. Ses recherches ont souvent été largement diffusées à travers des communiqués de presse de l’ESO et duCNRS-INSU. Le Prix Michelson 2012 de l’Union astronomique internationale et de l’Institut du Mont Wilson a été décerné à Olivier Chesneau pour ses contributions majeures dans l’astrophysique stellaire faite avec l’interférométrie à longue base.
Le Prix Olivier Chesneau 2015 sera remis à Julien Milli lors du colloque international « Physics of Evolved Stars », dédié à la mémoire d’Olivier Chesneau, qui aura lieu du 8 au 12 juin 2015 à Nice, en France.
Représentants du milieu de l’entreprise (dirigeants d’entreprise, directeur de grand groupe, managers, Directeur de laboratoire public, directeurs et chargés de recherche, jeunes docteurs, étudiants du supérieur (élèves ingénieurs, master, doctorants), consultants et autres acteurs de l’innovation.
Atelier 1 : Veille technologie et scientifique : une démarche stratégique
Par Laetitia Pineau (Cibl-Intelligence et Stratégie) & Stéphanie Godier (REA)
Atelier 2 : La propriété industrielle : à qui appartient-elle ?
Par Eric Elabd (Ventury Avocats) & Michel Aymé (REA)
Atelier 3 : Les aides financières au soutien d’un partenariat
Delphine Garcia (BPI France) & Patricia Lay (Pôle Eurobiomed) & Thierry Bonnet (REA)
Atelier 4 : Le recrutement des chercheurs au service de la collaboration
Nadine Marchandé (DRRT-PACA) & Amandine Plantivaux (REA)
Communique_de_Presse_Workshop_REA_2014-2015.pdf